elżbieta m. kopernik
Lorsqu'on s'est rencontrés, j'étais en très mauvais état, t'en souviens-tu ? J'étais au bord de l'overdose et tu as su resté assez calme pour m'emmener à l'hôpital le plus proche sans paniquer. Tu m'as souvent répété que, dès le premier regard, je t'avais immédiatement plu. Malgré mon été déplorable, tu t'étais juré de me combler lorsque je me serais rétablie. Tu as réussi, c'est le moins que l'on puisse dire. J'étais une jeune femme perdue, sans raison de vivre et tu as su m'en donner une. La naissance d'Esmée nous a encore rapprochés. Toi, le père de mon enfant, que ne donnerais-je pas pour toi ? Et pourtant, notre relation se complique de jours en jours. J'aimerais tellement revenir en arrière, mais j'ai été trop loin, je ne peux plus.

elżbieta m. kopernik.
Mon petit ange... Tu es arrivée un peu sans prévenir, sans que nous nous y attendions. Pourtant, dès que j'ai su que tu vivais en moi, je t'ai aimée. Je savais qu'avoir un enfant à dix-huit ans n'était pas évident. Je savais que je devrais renoncer à une partie de mes désirs, que je devrais faire des sacrifices et que cela aurait des répercussions sur le reste de ma vie. Mais je m'en fichais, tu étais plus importante que le reste. Toi et ton papa êtes les deux personnes auxquelles je tiens le plus et cela ne changera jamais, même si la vie n'est pas tous les jours facile à la maison...