Je suis un jeune homme respectable. Très respectable, même. Je suis un Philipelli, et croyez-moi, à Jacksonville, ce n'est pas rien. Je suis doué d'un patrimoine financier et génétique exceptionnel. Oui, beaucoup de gens rêveraient d'être à ma place. Pourtant, être moi n'est pas facile tous les jours. Entre un père sénateur en pleine crise de la cinquantaine et une belle-mère qui n'en veut qu'à son argent, il y a de quoi devenir fou.

Je suis né à Naples, en 1988. Mon père n'était alors qu'un vulgaire fabriquant de chaussures dont le rêve américain ne s'était pas encore réalisé. Malgré sa profession qui peut prêter à confusion, mon père était un homme très cultivé. Ayant obtenu un diplôme en philosophie politique à l'université de Rome, il avait choisi d'abandonner son rêve de politique pour rejoindre Feu ma mère à Naples. Je pense que c'est à peu près à cette époque, lorsque mon père a obtenu son diplôme, que je fus conçu. Mais ce ne sont que des estimations sans importance. Dans tous les cas, ma mère est morte cinq ans après ma naissance. De condition fragile, elle n'a pas survécu à une grippe agressive. La mort de ma mère a abattu mon père. Il ne sortait plus du magasin et passait sa vie à fabriquer des chaussures pour le fantôme de ma mère. Quant à moi, je n'avais que cinq ans. je n'ai pas compris qu'on puisse avoir la cruauté de m'enlever ma mère. J'ai donc préféré rayer ces moments de ma mémoire. Je ne me rappelle plus du visage de ma mère,ni même de son odeur. tout ce dont je me souviens, c'est de ses chaussures - fils de fabriquant oblige.

A mes cinq ans, donc, mon père décida de quitter l'Italie pour aller vivre son rêve aux Etats Unis. Ah, les Etats Unis... J'en avais entendu des merveilles pendant des mois. Mon père avait commencé à m'apprendre l'anglais, ce qui lui changeait les idées.Moi, j'apprenais vite. Normal, je suis un Philipelli après tout. Après une semaine de bateau, nous sommes arrivés à Washingtown. Là, tout s'est passé très vite. En trois ans, à peine, mon père a réussi à se faire une réputation en politique. Quant à moi, j'avais été placé dans une école privée, assez prestigieuse, payée grâce aux économies de mon père. C'est aussi à cette époque que j'ai connu ma première belle-mère, Josie, une belle américaine dans la fleur de l'âge et, bien que je n'eut que 8 ans, je comprit que papa s'en servait pour se faire des relations et, ma foi, ça marchait plutôt bien. En effet, en trois ans, nous étions passé d'un appartement minable à une belle petite maison de centre ville.

Et puis vint l'époque de mon adolescence. A en croire mon apparence aujourd'hui, vous devez sûrement penser que j'étais le footballer le plus populaire de mon lycée. Eh bien vous n'êtes pas tombé très loin. En fait, j'étais plutôt le meilleur joueur d'échec de mon école. J'ai même gagné une médaille ! Mais trêve de vantardises, je ne voudrais pas vous blesser. Côté amour, même si mon charme à l'italienne ainsi que mon élégance princière agissaient en ma faveur, disons que mon acnée juvénile et mon léger surpoids contre balançaient la chose. Vous l'aurez compris, j'étais loin d'être aussi sexy que je ne le suis aujourd'hui, et cette transformation m'a demandé du travail.

Lorsque j'eus dix-huit ans, mon père fut la victime d'une tentative d'assassinat. S'opposant à une décision du sénat, des activistes avaient décidé de l'éliminer. Mais c'était sans compter la résistance du vieux fou. La balle, qui le frappa pourtant de plein fouet, l'a complètement changé. Après cet épisode, il décida qu'une fois que j'aurais obtenu mon diplôme, nous déménagerions à Jacksonville, dans un lieu plus sûr, loin de l'agitation politique de la capitale.

Moi, je profitai de ce changement de vie pour prendre un nouveau départ. je ne serais plus la victime des moqueries des autres, je serais respecté pour ce que je suis. Après avoir obtenu mon diplôme avec une mention, j'ai profité des grandes vacances pour perdre mon embonpoint et me nettoyer la peau. De pré ado potelé et non-lisse, je passais au titre de jeune homme. mes cheveux n'étaient plus gras, mais brillants et soyeux. Ma peau n'était plus craquelée d'acné, mais lisse et douce. Et j'avais perdu en graisse ce que j'avais gagné en muscle.A la fin de l'été, j'étais méconnaissable. J'étais devenu un beau jeune homme, grand, bien fait, brun, au regard ténébreux.Même ma belle mère me lorgnait dessus, tel un chacal en mal de charogne.

Arrivé à Jacksonville, mon nom était déjà connu. La renommée de mon père jouait déjà en ma faveur. Nul ne le sait mais, sous ses airs de grand politicien, il n'échappe pas à cette crise que traversent tous les hommes, celle du cap du demi siècle. Il commença à dilapider son argent dans des objets et des gadgets futiles, dont il ne sait même pas se servir. C'est ainsi que nous nous retrouvâmes avec un écran plasma dans les toilettes. Cet "objet de déco", comme il l'appelle, est, en réalité, bien plus stressant que distrayant. Mais passons. Je disais donc que la renommée de mon père jouait en ma faveur et ma transformation physique changea complètement ma vie. je ne passais plus inaperçu, mais les filles se retournaient lorsque je passais près d'elles. D'ailleurs, elles étaient toutes à mes pieds. Au départ flatté, je compris rapidement qu'elles n'en voulaient qu'à mon argent. Moi, Enzo Philipelli, n'était plus qu'une masse de dollars devant ces yeux envieux. je décidai alors de me "venger" en ne dépensant pas le moindre centime pour mes belles. Ce coup de force s'annonça fatal, je fus très vite catalogué de gros radin ce qui réduit fortement mon potentiel de séduction.

Mais à présent, mon potentiel de séduction ne compte plus. En effet, il semble bien que ce grand radin que je suis ait fini par se caser. Il n'y a pas si longtemps, j'ai rencontré Monica. Enfin... c'est plutôt elle qui m'a trouvé, seul, au milieu d'un groupe de racailles me tabassant dans les quartiers chauds de Jacksonville. Imaginez un peu ! Moi, Enzo Philipelli, sous les coups de ces brutes sanguinaires, tout ça parce que mon père, et son flair infaillible, m'avaient chargé de lui rapporter un coupe cigare de la marque locale, Riqué, qu'on ne trouve, bien évidemment, que dans les quartiers à haut trafic de drogue. *Soupir* Enfin bref, toujours est-il que, je ne sais pas comment elle l'a fait, mais elle a réussit à se débarrasser de cette bande de vils troufions assez rapidement.M'ayant accompagné jusqu'à l'hôpital, je ne pouvais la remercier autrement qu'en l'invitant boire un verre. Je me rendis alors compte qu'elle n'était ni bête, ni naïve, mais fine et cultivée, en plus d'être très jolie. Depuis, j'en ai fait ma petite amie et j'en suis fort heureux. Je ne l'ai toujours pas présentée à mon père, mais ça ne saurait tarder. j'attends juste qu'il passe le cap du demi siècle, et ensuite, je le ferai, c'est promis.

▌ AVATAR : PAAAAAUL Wesley xD
▌ PERSONNAGE TIRE D'UN SCENARIO ? oui [] non [X]

▌ PRÉNOM/PSEUDO : Naïs
▌ AGE : 19 ans
▌ SEXE : F.
▌ QUE PENSES-TU DU FORUM ? SUPERRRRR =D
▌ AS-TU LU LE RÈGLEMENT ? Oui
▌ QU'ATTENDS TU POUR ME DONNER LE OU LES CODES ALORS ? Non >< xD
▌ PRÉSENCE SUR LE FORUM : 5/7
▌ QUELQUE CHOSE A AJOUTER ? Neine
▌ VOILA, T'AS FINI... T'ES FIER(e) DE TOI ? BRAVE BETE VA. hahaha