▌ AVATAR : Nina Dobrev.
▌ PERSONNAGE TIRE D'UN SCENARIO ? oui [x] non []

▌ PRÉNOM/PSEUDO : Peace&Love.
▌ AGE : 21 ans.
▌ SEXE :
▌ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Sublime, j'aimais déjà le contexte, mais là j'aime encore plus la présentation.
▌ AS-TU LU LE RÈGLEMENT ? Maintenant, oui !
▌ QU'ATTENDS TU POUR ME DONNER LE OU LES CODES ALORS ? Validé par Abbie M.
▌ PRÉSENCE SUR LE FORUM : 4/7 jours.
▌ QUELQUE CHOSE A AJOUTER ? Hum... Je connais le forum grâce à PRD, si ça peut vous aider. x)
▌ VOILA, T'AS FINI... T'ES FIER(e) DE TOI ? BRAVE BETE VA.

Treize février mile neuf cent quatre vingt huit,

Un hurlement, quelque part dans cet hôpital de Chicago… Les froissements d’un drap, la respiration de cette femme, saccadée, essoufflée et fatiguée… Les cris… De cet enfant, la joie emplissant le cœur de cette femme, Maria Selena Rodriguez. Prise par l’émotion, relevant la tête vers son mari blottit contre elle, elle ne peut retenir ses larmes. Elle venait de donner naissance à sa fille, désormais son unique raison de vivre. L’infirmière, déposa avec délicatesse l’enfant dans les bras de Monica, souriant de cet heureux évènement. James Ward se montra gentil et aimant auprès de sa femme et sa fille… Un exploit… Il n’avait surement pas atteint sa dose quotidienne d’alcool. Puis, on ne sait pourquoi, il caressa délicatement la joue de sa femme avant de prendre la parole, sèchement. « Maintenant que c’est fait, je vais m’acheter des cigarettes. » Il claqua la porte avant de ne laisser les deux femmes seules dans cette pièce. Déçue du comportement de son mari, des larmes perlèrent le long de ses joues puis elle fixa sa fille, embrassant délicatement le front de cette dernière, chuchotant doucement. « Prends ton temps, la vie n’est qu’un moment. »

J’aurai aimé me rappeler de ce détail de ma naissance, pourquoi sommes-nous dans l’incapacité de nous rappeler de cette vie, de ce début de vie, lorsque nous ouvrons pour la première fois les yeux, quand nos poumons se remplissent de cet air qui nous est si indispensable. Pour nous protéger surement, pour éviter que nous ne fuyons dés le début. J’aurai fuis en voyant ce père qu’il était, incapable de rester près de nous, d’encourager ma mère. Il était déjà bourré pour ma naissance, il frappait déjà maman. Pourquoi elle restait avec lui à cette époque ? Je n’ai jamais eu de réponse à ces questions, la vie ne nous sourit pas toujours… Je ne devrais pas penser à tout cela, ce n’est pas un jour pour cela. Aujourd’hui je fête mes dix-huit ans et ma mère, pour une raison que j’ignore encore ma soigneusement offert ce journal. Écrire… J’aurai du m’y pencher plus longtemps sur ce talent qu’est l’écriture. Mais, je n’avais pas vraiment le temps à cela ses derniers temps. Surtout que parfois, maman me fait peur. Quand elle pose sa main sur sa poitrine, qu’elle se penche en avant, cherchant un souffle qu’elle perd… elle me cache des choses, afin que je me concentre sur ma vie, elle regrette tellement le passé… Se rendant malade pour rien. Bref… Je me présente… Je m’appelle Monica Sophia Ward… Née d’une mère portoricaine, j’arbore fièrement mes origines. Comment les renier ? Ce serai faire honte à ma famille, certes une seule branche de ma famille, mais des moindres, ma vraie famille. Ma mère tomba amoureuse sur le champ de mon père, comment il en serait autrement, il avait fière allure à l’époque. Beau, américain, jeune policier fraichement diplômé. Mais, il avait un vice… L’alcool et elle s’accompagna rapidement avec la violence. Ils se marièrent rapidement tous les deux, puis ma mère tomba enceinte de moi. Elle ne m’a jamais avoué la vérité, mais il la frappait déjà, il n’avait aucune pitié… Je vis le jour, un jour de février dans un hôpital de Chicago. Il y avait dix centimètres de neige, j’adore la neige… La vie était dure au début, très dure… Mon père, à causes de ses problèmes d’alcool fut viré… Il restait constamment à la maison, je me rappellerais toujours de ce jour, je rentrais de l’école (en plein cœur des quartiers défavorisés, c’était une mission de se faire respecter sans arrêt, c’est surement pour cette raison que je me bats comme un garçon aujourd’hui) il était sur le canapé, sa bouteille dans la main. Ma mère… Dans la cuisine, en larmes. Inquiète, j’étais venue vers elle quand je vis son regard… Son bleu, le coup… Folle de rage (j’avais huit ans), je me jetais sur lui tout en hurlant… d’une force que je ne croyais pas, il me balança sur le côté… Je tombais à la renverse, me prenant la table basse sur le visage. Ma mère, hors d’elle s’approcha de moi, j’hurlais. Elle voulait le quitter, elle voulait partir… Pour qu’il arrête de nous frapper, ma mère et moi… Mais comme toujours, elle ne fit rien, pensant que rester en famille, ne soit la meilleure des solutions. Si elle savait combien de fois j’ai prié pour qu’on s’en aille de cet enfer…

Ma jeunesse, fut difficile, mais personne ne s’en doutait. Je cachais le plus souvent possible mes bleus sous mes vêtements, j’étais renfermée et violente à mon tour. Je me battais souvent dans la cour de récrée, voulant qu’on me fiche la paix. Je n’aime pas parler de cette partie la de ma vie, elle est sombre, désagréable et douloureuse. Heureusement, pour nous… Un soir… Alors que je finissais mes devoirs dans ma chambre, des hurlements… Ma mère, encore… Las de cette vie que je ne voulais plus, j’ai pris la première bouteille qui me tombait sous la main, je me suis approchée de lui, qui tenait fermement ma mère, qui la frappait… elle s’effondra… Par terre, il continuait de lui donner des coups de pied. « Espèce de salope… SALOPE, tu vas crever… » Avec une rage que je ne me connaissais pas, j’ai frappé de toute mes force sur lui, hurlant comme jamais. Sous le choc, il s’effondra sous mes pieds… Ma mère, reprenant ses esprits décida d’agir… Enfin… Elle prépara nos affaires, on prit le minimum, l’argent dans la boite caché sous mon lit, elle y comptait nos économies… et on a fuit… Loin de Chicago, loin de cette ville, loin de notre vie, loin du monstre qu’il était…

Jacksonville fut notre nouvelle maison, elle aurait du par nature, se montrer plus chaleureuse, agréable et différente. Elle l’était dans un sens… J’aimais ma nouvelle ville, loin de la violence de mon père, mais nous étions pauvres et sans revenus il était difficile de survivre. Ma mère travailla à droite à gauche, accumulant les jobs, principalement le ménage. Elle travaillait dure pour moi, il me fut naturelle de l’aider, nous devions nous soutenir l’une l’autre, après tout on survivait grâce à l’autre. Bref, je commençais à travailler comme elle, très rapidement. A douze ans, dès que je rentrais de l’école, je m’attelais également aux ménages chez les gens, mais ça ne nous nourrissait pas assez, à mon goût. On se tuait à la tache, pour survivre, ce n’était pas juste… Garçon manqué, vivant dans un quartier défavorisé, je commençais à toucher à des affaires louches. Vol de voiture, trafic de drogue, violence entre gang, j’étais une fille qui savait trouver les bonnes affaires, trouver le moyen de se faire respecter et de me mêler aux affaires fructueuses. C’était mal, je l’étais… Je dormais mal la nuit, et voulait quitter tout cela au plus vite, mais l’argent nous aidait, ma mère pouvait travailler un peu mois et vivre un peu, mais elle se doutait de quelques choses. J’en reste persuadée… Je grandissais trop vite, ne profitant pas de ma jeunesse et mon innocence. Rapidement, trop rapidement je profitais de mon corps pour obtenir ce que je désirais. Je ne me prostituais pas… Mais… J’étais jolie, je le savais et je voulais garder de l’argent sur cela, c’était simple. Alors que j’avais seulement seize ans, ma mère tomba malade… Gravement malade, elle dut aller à l’hôpital… J’ai cru la perdre pour de bon… La perdre à tout jamais dans cette vie que n’aimais guère. Je n’arrivais plus à payer les factures, le loyer, les frais d’hôpitaux, son traitement, la nourriture…. Nous ne pouvions plus survivre… Les allocations étaient dérisoires, mes petits trafics n’étaient plus suffisant je devais faire quelque chose et vite. Alors que je trainais avec des potes dans le quartier, je remarquais cet endroit, étrange… Lumineux, très beau, mais infréquentable pour la jeune femme que j’étais. J’avais à cette époque deux personnalités bien distinctes. Au lycée, j’étais la jolie jeune fille, discrète aux origines portoricaines, intelligente, avec son caractère, mais qui ne faisait jamais parlait d’elle. J’avais un petit copain, enfin… J’aimais particulièrement un garçon, Ethan. Il était mon premier flirt de garçon, séduisant beau… Je l’aimais… Le premier que j’aimais vraiment, premier homme avec qui je n’avais pas peur, mais je lui cachais mon autre personnalité. Celle qui se fait respecter des garçons de son quartier, la grande gueule, la fille jalouse et possessive, la fille manipulatrice qui rentrait dans des petits trafics illégaux. Il ne savait rien de ma vie, et je ne comptais rien lui dire… Je devais faire avec… Il ne venait jamais à la maison, prétextant que ma mère était trop mal pour cela.

Puis, j’ai trouvé le bon filon… Jouer de mon corps… C’était mal, je me dégoutais moi-même… De faire la stripteaseuse pour des hommes horribles. Mais, j’étais payé cher et de cette manière j’arrivais à survivre, mieux… Je payais les médicaments de ma mère, le loyer, nous pouvions vivre dignement… Comme on avait rêvé… Sauf que tous les weekends, je dansais, me retrouvant nu devant tous ses hommes… Jouant les femmes coquines, alors que je rêvais d’une autre vie… J’étais belle… Je le suis toujours, dans un sens… Un corps bien proportionné, pas trop grande, ni trop petite. Les cheveux longs et fins, ils sont souvent détachés et naturellement coiffé. Je ne maquille que très peu ou si c’est le cas discrètement… Je m’habillais et je m’habille toujours de la même manière… Sensuellement parfois, comme un garçon manqué aussi. C’était moi, c’est moi… Un jean, un débardeur me suffit ou quand je le désire réellement… Une robe des talons et me voila transformé en femme, l’avantage d’avoir un corps bien fait. Gourmande de nature, je ne me prive de rien, à quoi bon… Je ne m’attarde pas sur le physique, je ne suis pas frivole… Jalouse oui, manipulatrice ou bien même incontrôlable, mais je reste cette femme nature que je suis… J’étais comme cela, avant… Avant… Je parle comme si j’étais bien plus vieille, que le monde tout entier avait eu de moi, hors je n’ai rien vécu par rapport à tant d’autre, mais j’ai eu ma part de mal chance. A dix-huit ans, mon monde s’effondra… Littéralement… Un soir, comme tous les autres depuis deux ans, je me préparais dans ma loge pour mon striptease, j’étais prête, mais regardant mon reflet dans le miroir, je me demandais comment je faisais pour être avec Ethan, alors que je lui mentais littéralement de ma vie, d’une partie de ma vie. J’avais un client particulier ce soir, et me dirigeant vers la salle VIP, je me préparais à charmer. Ce fut la surprise quand je vis l’homme en face de moi, mon professeur de littérature anglaise. Je le savais frustrer et pervers mais je ne pensais pas le trouver ici. Ce fut affreux… Il ne pouvait pas se contenter de me voir danser devant lui, niant qu’on puisse se connaître… Non, il en parler au proviseur au lycée, rendant cette affaire public, tout le monde le savait… Tout le monde savait la trainée que j’étais…
Cher Journal,
Je viens de retrouver mon journal, je le croyais disparu à tout jamais… Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écrit dedans… Quand je relis mes écrits, je me rends compte combien la vie ne m’a pas souvent souris. Voilà quatre ans que je n’ai pas écris dedans et je ne sais réellement pourquoi je le fais aujourd’hui. Surement par nostalgie et volonté de poser sur les papiers ma vie, celle d’aujourd’hui… Mes erreurs du passé et de ce moment présent. De mes craintes, de mes peurs, mais plus que tout de la joie… Ma vie telle qu’elle est…
Je fus suspendu du lycée… La pire punition que je puisse avoir, j’aimais le lycée… Les études, j’aime toujours d’ailleurs. C’était ma raison de me lever le matin, de suivre cet enseignement précieux, j’étais suspendus car je jouais de mon corps pour gagner de l’argent. On a rien dit à ce prof qui venait dans un tel lieux, moi… Je jouais de mon corps… Quand je suis revenue, tout était différent, désagréable… Insupportable. Ethan… Me quitta, ne pouvant plus me regarder dans les yeux, voyant en moi une simple trainée, je ne l’ai jamais trompé, il n’a rien voulu savoir… Puis, le regard des gens a changé, je n’étais qu’une stripteaseuse, une pute aurait été la même chose, la rumeur courrait, les garçons voulaient que je fasse un « spectacle » devant eux, je ne supportais plus cette vie. Ma mère se renfrogna dans un mutisme insupportable, elle était déçue mais plus que tout, elle s’en voulait d’avoir agis de la sorte. Peu de temps après, ma mère s’est remarié à un homme très riche. Au début, je pensais qu’elle faisait cela dans un seul but, qu’on puisse vivre dignement. Je ne voulais pas qu’elle se sacrifie pour cela, hors… Ce n’était pas le cas, elle l’aimait cet homme comme elle ‘n’avait jamais aimé. Pour la première fois de ma vie, je voyais ma mère heureuse, drôle d’impression quand vous voyez de la tristesse sur le visage de votre mère durant toute votre existence. On emménagea dans un sublime quartier, Colony Cove, cela nous changea radicalement de cette vie que nous avions. Je changeais de lycée, pour mon plus grand bonheur et je me plongeais dans mes études. Je voulais effacer cette image de fille facile qui me collait désormais à la peau. J’eus mon diplôme avec les félicitations du jury, ma plus grande fierté, voir le visage ravi de ma mère, fière de sa fille… J’avais l’espoir qu’elle se soit rendu compte que finalement je n’étais pas qu’un vilain petit canard. J’étudie désormais la chimie à l’université de Jacksonville, où j’essaye de me mettre corps et âme dedans. J’ai grandi, surtout quand je relis les pages de mon journal. Je suis plus mature et moins sauvageonne comme je pouvais l’être. Je suis plus féminine, et accepte ce coté là de ma personnalité. Je ne renie pas mon passé sulfureux, même si j’avais mes raisons et que personne ne comprend. Malheureusement, la rumeur court toujours, et je m’en veux délibérément. Ils ne comprennent pas mes choix, ils essayent de se fermer les yeux sur cette existence simple, ce jugement que tout le monde donne. Elle a vendu son corps… Mais ce n’était pas cela, puis je m’en veux également car je n’ai pas… Réussi à tout lui dire, à lui avouer ce passé que j’aimerai mettre dans une boite à double tour… Il ne sait pas réellement qui je suis et j’ai peur, que tout recommence qu’il m’abandonne une fois qu’il saura qui je suis… Comme avec Ethan… J’ai peur que ma raison de vivre m’abandonne en sachant la vérité… J’ai peur qu’Enzo D. Philipelli...

Notre rencontre ? Elle sera gravée à tout jamais dans ma mémoire… Il n’aime pas qu’on en parle, normale dans un sens, je l’ai sauvé d’une sale situation, mais moi… J’aime notre histoire, car elle nous appartient à tous les deux, et personne d’autre. Je suis exclusive dans ma façon de faire, impulsive et jalouse. J’ai beau me dire le contraire je n’y arrive pas… Je prenais ma pause… C’était une longue et interminable journée. Le matin, je suivais mes cours à la fac, la chimie, une passion que je ne comprenais mais qui m’envoutait complètement, plus la littérature, j’étais réellement aux anges lorsque je suivais ses cours là. Ce n’était pas simple, car je devais courir après les cours pour travailler comme serveuse dans un bar/fastfood. C’était dur, pas très glorifiant, mais je n’avais plus vraiment le choix. Vers 20h, la nuit tombée, je prenais ma pause dehors, fumant une cigarette, buvant mon café… J’essayais de décompresser et de reprendre en revu ma soirée. Je devais finir le service, rentré, me mettre sur mon devoir, tout en révisant mon contrôle pour demain. C’était chargé et rien ne se passa comme prévu, heureusement. J’entendais des bruits, cela provenait de la petite rue en face de moi, je ne savais que faire… Mais mon instinct parla tout seul quand je vis au loin trois hommes s’acharner sur un homme à terre. J’arrivais en colère, jetait ma cigarette sur le coté et je m’approchais d’eux, hors de moi… « Mais qu’est-ce que vous foutez bon sang ! » J’étais menaçante, surtout que je connaissais de rumeur et de vus ses deux imbéciles. Ils eurent peur, de moi ? Je ne sais, mais ils arrêtèrent avant que je ne sois à leurs hauteurs. Ne me défilant pas j’étais prête à me battre, je savais le faire. Ils s’éloignèrent alors, comprenant qu’ils venaient de faire une grosse connerie. La personne étendus sur le sol était mal en point, je m’accroupis, donnant ma main pour qu’il se relève. « Ce sont des imbéciles… Ne restez-pas là… » Il se redressa, je vis du sang, je croisais son regard… Je pris une décision… « Je vous accompagne à l’hôpital, par précaution… Et aucun mais ! » Ajoutais-je alors que je sortais mon portable de ma poche pour prévenir Katy, une collègue et amie, que je ne finissais pas mon service, qu’elle devait me pointer, je rattraperais plus tard. Il n’avait rien de grave… Heureusement…

Pour me remercier, il me proposa d’aller boire un verre, ce que je ne pu pas refuser, comment il en serait autrement, une petite voix m’indiquait que non… Je devais rester, je devais apprendre à le connaitre, je devais partager ce verre, rire en sa compagnie, me laisser aller dans une soirée, tout simplement. Il ne me connaissait pas, ne connaissait pas mon passé, ni même toutes les choses qui me caractérisait. Ce ne devait être qu’une soirée simple, qui finissait agréablement. Je m’interdisais de laisser des sentiments échappés de cette rencontre, de ses moments que nous prenions de plus en plus ensemble, de ses paroles qu’on s’échangeait, de ce baiser, de cette nuit, de ses caresses. Sauf, que c’était bien plus que cela, que des mots, que des instants, que des baisers, il était tellement plus… Il était tout, il acceptait mes crises de jalousie, je me foutais royalement du fait qu’il soit riche, qu’il soit le fils du sénateur. Il était Enzo, ce sourire, cette voix, ses caresses, ma raison de me lever le matin. C’était simple et beau, parfait… Je l’aimais… Moi, pour une première fois, j’aimais ce nous que nous étions en train de construire. Sauf, que mon passé surgit ou compte le faire et j’ai peur, de tout perdre, de le perdre… Je n’ose imagine une vie sans lui, mais… …

[…]

Désolée… Je ne sais ce que j’ai en ce moment, en faite ça fait une semaine que je n’arrête pas de vomir, je dois avoir chopé la gastro du moment, eurk… Je passe les détails. Je disais donc… Ah oui… J’ai peur… Entre les rumeurs qui court sur tout le monde en ce moment et ma crainte qu’il apprenne un jour combien mon passé n’est pas parfait, j’ai peur de perdre la seule personne dans ma vie qui me donne cette raison d’avancer. Je me sens bien dans ses bras, j’aime son sourire, j’aime la façon qu’il a de me réprimander quand je me fais trop jalouse, j’aime le son de son rire lorsque je lui sors une blague, spontanément. J’aime les gestes simples de notre vie, mais je ne sais pas… J’ai la peur qui me tiraille les entrailles, qu’un drame va se passer, un changement et je crains qu’il ne me quitte pour de bon. Que serais-je sans lui, sans ma raison de vivre ? Je n’ai pas l’habitude de m’attacher autant à une personne, mais le fait est là. Il est ma vie… Quelque chose se prépare… Espérons que tout tienne… Que je ne m’effondre pas…

« Il y a un moment dans la vie où l’on se retrouve à la croisée des chemins.
Les choix qu’on fait à ces moments là peuvent déterminer toute le restant
De notre vie. Bien sûr face à l’inconnu, la plupart d’entre nous préfèrent
Faire demi-tour et rebrousser chemin. Moi, j’ai décidé d’avancer…
De continuer, même si j’ai peur… »